Sims Love Stories
Chapitre 14
Lexie
Mon cœur semble vouloir percer un trou dans ma poitrine, ses battements se sont transformés en de véritables coups de marteau piqueur.
Dernier virage, dernier coup d'accélérateur.
Je vais revoir Kaze dans quelques minutes ! Une violente bouffée de joie et d'excitation me fait gigoter sur mon siège, un sourire idiot tatoué sur mes lèvres depuis ce matin.
Je freine et coupe le moteur, remarquant qu'il n'est pas là pour m'accueillir comme la dernière fois.
Je descends puis m'avance vers la villa. Milo m'attend avec un petit sourire.
- Mademoiselle Lexie...
- Bonjour, Milo.
Il fait un léger signe du menton vers la maison.
- Allez-y. On a pris du retard sur la route à cause d'une déviation. Kaze a foncé prendre une douche avant que vous n'arriviez.
Ce qui explique pourquoi il n'est pas là pour me recevoir. Je souris au garde du corps de Kaze d'un air des plus naturels.
- Merci.
Je remonte l'allée, grimpe les quelques marches qui mènent à la porte et entre. Un coup d'œil circulaire me confirme que le salon est vide. Kaze doit encore être sous la douche. Je m'apprête à me diriger vers la terrasse lorsqu'il déboule d'un pas pressé. Il s'arrête brusquement en me voyant.
A chacune de ses apparitions, il a le pouvoir incroyable de me couper littéralement le souffle. Sa séduction renversante me saute à la figure alors qu'une légère fragrance épicée se répand dans la pièce. Nos yeux s'accrochent dans un silence total et intense.
Ses cheveux mouillés et encore ébouriffés, sa barbe naissante et ses tatouages lui donnent cet air bad boy si attirant.
Ses prunelles, si bleues, capturent les miennes.
On avance en même temps sans se quitter des yeux et je me jette littéralement à son cou. Il m'attrape, me soulève direct, mes jambes encerclant ses hanches, et ses lèvres s'écrasent sur les miennes avec un grondement animal. Nos langues affamées se cherchent comme si c'était nos dernières secondes sur terre.
Mes mains s'enfoncent dans ses cheveux et ses bras puissants se resserrent autour de ma taille. Kaze pivote sur lui-même, tandis qu'on se dévore, et se met à avancer à l'aveuglette. On parvient jusqu'à une porte qu'il ouvre sans cesser de m'embrasser.
J'entends un claquement sec derrière nous avant qu'il ne me pose sur son lit. Les mains calées de part et d'autre de mon visage, il se soulève au-dessus de moi, son souffle effleurant mes lèvres, les genoux plantés de chaque côté de mes cuisses, et plonge ses yeux dans les miens. La lueur brûlante qui brille dans ses prunelles me fait frémir de la tête aux pieds, alors qu'on n'entend plus que nos respirations saccadées par nos baisers torrides.
Sa voix enrouée s'élève soudain dans la pièce.
- Qu'est-ce que tu es belle ! J'ai tellement envie de toi. Je te veux, Lexie.
- Je te veux aussi, Kaze.
De son pouce, il caresse ma joue d'un geste tendre.
- La première fois que je t'ai vu au Blue, tu m'as aussi marqué... Je ne t'ai jamais oubliée, lance-t-il d'un ton rauque.
Puis il se penche et me happe les lèvres. J'ouvre la bouche, il y glisse sa langue avide et le monde entier disparaît.
Son corps dur et musclé se presse délicieusement contre le mien et nous arrache un gémissement, étouffé par un autre baiser affamé.
Soudain, ses mains m'attrapent par la taille pour me soulever comme une plume et me mettre en position assise. Ses doigts s'attaquent à mon tee-shirt et je lève les bras pour lui venir en aide. Il jette mon haut derrière lui et je l'entends inspirer violemment en s'écartant. Ses yeux commencent à descendre lentement le long de ma gorge et s'arrêtent sur le renflement de mes seins.
D'un geste rapide, il tend un bras pour dégrafer mon soutien-gorge qui vole quelque part dans la pièce. D'une pression sur l'épaule, il me pousse en arrière et je tombe sur le dos, à la merci de son regard enflammé.
Il se recul et ses mains s'attaquent brusquement à mon jean qu'il descend rapidement, de même que mon string.
D'un geste viril, il enlève son tee-shirt qu'il fait valdinguer quelque part dans la chambre, puis le reste de ses
vêtements suivent le même chemin. Il se retrouve nu devant mon regard brûlant qui n'en perd pas une miette. Splendide, ce mec est un chef-d'œuvre !
J'ai toutes les peines du monde à trouver un peu d'air devant cet étalage de muscles magnifiques.
Quand il s'allonge sur moi et que nos peaux nues se rencontrent pour la première fois, on gémit tous les deux sous l'ivresse de cette sensation.
- Tu es une des plus belles choses qui me soit arrivée dans ma vie. dit-il de sa voix éraillée.
Je ne m'y attendais pas. La joie énorme qui explose en moi se mêle à un désir brûlant.
L'heure qui s'ensuit est la plus intense et la plus merveilleuse de toute ma vie. Je n'ai jamais connu un amant comme Kaze, aussi attentionné et aussi sexy...
Une fois le septième ciel atteint, il se laisse tomber sur moi tout en retenant son poids pour ne pas m'écraser, avant de basculer sur le côté. Il m'attire contre lui, le souffle encore rapide. Sa bouche embrasse tendrement mes cheveux et je me blottis dans ses bras, une jambe passée sur sa cuisse, mon avant-bras en travers de son ventre.
Heureuse... Plus qu'heureuse.
On reste ainsi enlacés, plongés dans un silence paisible, jusqu'à ce que Kaze saisisse mon menton et se penche pour poser sa bouche sur la mienne. Il m'embrasse langoureusement, sa main glissant sur mes fesses pour les caresser.
On continu un petit moment à s'embrasser et à se caresser quand mon ventre se met à gargouiller. Kaze sourit contre mes lèvres.
- Aurait-on faim ? Viens, je vais te nourrir. On peut commander des pizzas ? Ca te va ?
- C'est parfait.
- Je peux même te proposer de la glace en dessert, dit-il d'un ton léger.
- Tu me connais déjà trop bien, plaisanté-je.
On se lève et on s'habille avant de sortir de la chambre en direction du salon. Kaze se dirige vers son Mac posé sur la table basse, puis passe les secondes suivantes à commander sur un site en ligne.
De mon côté, je me rend dans la cuisine après lui avoir indiqué mes préférences en matière de pizza. De son portable, il avertit ensuite Milo qu'un livreur se pointera dans trois quarts d'heure.
- Je peux préparer une petite salade ? proposé-je.
La femme de ménage a rempli le frigo avant leur arrivée, apparemment.
- Bonne idée, approuve-t-il en raccrochant.
Dans l'heure qui suit, je peux réaliser à quel point Kaze est tactile. Pendant que je prépare une salade composée, il glisse ses bras autour de ma taille, son torse pressé contre mon dos, le menton posé sur mon épaule, avant de parsemer ma peau de petits baisers.
- Tu me distrais... gloussé-je.
- Mmmm...
Plus tard, il me coince contre l'îlot et sa bouche ravage la mienne.
- J'ai encore envie de toi, gronde-t-il.
Au même instant, la porte d'entrée s'ouvre et la voix de Milo me parvient dans un brouillard.
- Les pizzas sont là.
Kaze s'écarte doucement. Quand je me tourne vers son garde du corps, ce dernier me dévisage d'un air amusé avant de déposer les boîtes en carton sur la table.
- J'apporte la salade... dis-je.
- Laisse, je m'en occupe, va t'asseoir, répond Kaze.
Je lui obéis et m'avance vers ma chaise pour y prendre place d'un air naturel.
- Comment se sont passées les fêtes, Milo ? demandé-je pour entamer la conversation.
- Très bien... en famille.
Il continu sur sa lancée et j'apprends qu'il a une sœur avec deux enfants. Entre-temps, Kaze nous rejoint, le saladier dans une main et la vinaigrette dans l'autre. J'ai déjà pu noter qu'entre Milo et ma rock star, il n'y a pas de barrière professionnelle. Ils prennent leurs repas ensemble, font du sport ensemble et semblent proches, d'après leurs discussions.
Il ne s'agit pas juste d'une relation patron/employé.
Le repas se déroule comme le précédent, sympa et convivial. Après le dessert, Kaze me propose de choisir un film sur Netflix. Assis sur le canapé, il passe un bras autour de mes épaules et je me blottis contre lui.
Milo a disparu, nous laissant en tête à tête.
- Qu'est-ce que tu fais pour le Nouvel An ? me demande Kaze soudain.
- Rien de particulier.
- Cole et Dave viennent le 31. Et il y aura la petite copine de Dave, Zelda...
- Il ressort avec ? demandé-je avec surprise.
- Oui, il ressort avec elle, confirme-t-il avec une lueur amusée dans les yeux.
- Désolée... je ne voulais pas faire ma groupie...
- Hey, babe, il n'y a pas de mal ! lance-t-il en souriant. J'aimerais bien que tu viennes.
- Oui, bien sûr. Je vais vraiment rencontrer les Stoners ? m'exclamé-je avec excitation.
- Oui, tu vas vraiment les rencontrer, répond-il.
Quelques secondes plus tard, il lâche doucement :
- Riley... tu lui aurais beaucoup plu... et il t'aurait plu.
- J'en suis certaine, Kaze, soufflé-je.
Une fois le film terminé, il me prend par la main et m'emmène dans sa chambre où il me déshabille avec une lenteur qui devient vite une véritable torture, entrecoupant ses gestes de baisers toujours plus passionnés.