Sims Love Stories
Chapitre 17
Kaze
Bordel, Lexie m'a manqué ! Tellement manqué que j'ai décidé de me rendre à L.A avant de devenir fou. Milo n'a rien dit, sentant que j'étais à deux doigts de péter un câble.
- Tu m'as manqué, dis-je avec douceur.
- Toi aussi... tu ne sais pas comme je suis heureuse que tu sois venu, Kaze, murmure-t-elle.
- J'ai loué une villa ce week-end, juste toi et moi, trois jours ensemble.
Un grand sourire illumine son visage.
- C'est vrai ? s'exclame-t-elle.
- Oui.
- Mais je n'ai pas d'affaires sur moi...
- Je m'en suis occupé. J'ai fait livrer deux ou trois trucs.
Ma main glisse sur sa nuque pour l'attirer vers ma bouche. Je suce sa lèvre inférieure avant de la relâcher doucement.
- Mais tu ne les porteras pas souvent, continué-je, je te veux nue, sur moi, en dessous, dans un lit ou ailleurs...
- Je vais prévenir Nina avant qu'elle ne s'inquiète.
Une demi-heure plus tard, on arrive à destination. Lexie ouvre de grand yeux lorsqu'elle découvre la façade de la villa.
Elle n'a pas encore vu la piscine et le jacuzzi à l'extérieur. J'ai loué la maison par internet et Milo s'est occupé de contacter l'agence et de récupérer les clés à notre arrivée à L.A.
Je prend Lexie par la main et on monte les marches du perron. A l'intérieur, elle observe tout autour d'elle, le visage impressionné :
- Elle est magnifique, même si je préfère celle de Folly Beach.
Elle s'avance près de la baie vitrée qui donne sur une belle et grande terrasse.
- Waouh... s'exclame-t-elle en regardant la piscine.
- Il y a un bikini qui t'attend, lui chuchoté-je à l'oreille.
- Tu as pensé à tout.
- Yep.
Je la fait pivoter et me penche pour lui planter un petit baiser sur les lèvres.
- Viens te changer.
Main dans la main, on visite la maison. On se dirige ensuite vers la chambre où Milo a déposé nos affaires.
J'arrache en vitesse mon tee-shirt et le reste. Lexie rigole dans mon dos, en me voyant le cul à l'air. J'enfile un short de bain et quand je me tourne vers elle, elle tient entre ses doigts un minuscule bikini qu'elle a pris sur le lit au milieu d'autres affaires. Son regard pétille.
- La vache il est riquiqui !
Puis elle disparaît dans la salle de bain et revient vêtue de son maillot ultra mini. Oh, putain, j'en perd presque ma langue !
- Si on ne sort pas de cette chambre tout de suite, je ne réponds plus de rien, grondé-je d'une voix enrouée.
Elle écarquille les yeux avant de détaler en courant, avec un petit cri strident. En riant, je la course comme un gamin.
Je me sens libre et fichtrement bien.
Elle atteint la piscine et plonge direct d'un saut gracieux. Je la suis et j'émerge en m'ébrouant. Elle m'éclabousse dans la foulée et on se chamaille comme des gosses.
Plus tard, je sors de la piscine pour nous chercher des boissons.
- Qu'est-ce que tu veux boire ?
- Un Sprite, si tu as.
Je saisis une serviette pliée sur une table et m'essuis rapidement pour ne pas inonder le salon. Lorsque je reviens avec les deux sodas, Lexie émerge de la piscine.
On s'installe sur deux chaises longues en sirotant nos boissons et en savourant ce moment. Je l'écoute parler de tout et de rien et je me laisse bercer par sa voix caressante.
Plus tard, on se glisse dans le jacuzzi. J'attire Lexie sur mes cuisses, à califourchon, et elle enroule ses bras autour de mon cou. Je capture sa bouche dans un baiser torride.
Vers 19h, on se rend dans la salle à manger. J'ai passé commande chez un traiteur et les plats ont été livrés et déposés sur l'îlot de la cuisine, prêts à être passés au four. Je remercie silencieusement Milo de s'occuper de tout et de nous laisser en tête à tête. Je sais qu'il veille au grain avec son efficacité de toujours.
Ensuite, je refais l'amour à Lexie dans la douche et dans le lit. Que ce soit elle ou moi, on n'arrive pas à se rassasier l'un de l'autre. Epuisée, elle s'endort dans mes bras.
Le lendemain, je la réveille en lui faisant encore l'amour. Ensuite, on prend un copieux petit déjeuner, puis on passe la journée à se baigner dans la piscine, à se rouler des pelles, à rester collés l'un contre l'autre, à refaire l'amour partout. Plus tard, on regarde un film blottis l'un contre l'autre.
En début de soirée, mon portable sonne et, quand je vois le nom s'afficher sur mon écran, je sens mes muscles se nouer.
Si je ne répond pas, Steve va appeler Milo et je ne veux pas mettre mon garde du corps dans une position gênante. J'ai bien conscience ces derniers temps que mon manager va m'appeler mais je pensais m'en tirer encore ce week-end.
- Il faut que je prenne cet appel, annoncé-je à Lexie.
- OK.
Je lui fais un rapide baiser et m'éloigne sous son regard vers la terrasse.
- Steve ?
- Hé, Kaze... Dave m'a dit que vous vous étiez vus au Nouvel An et que vous aviez passé une bonne soirée avec Cole, lance-t-il d'un ton naturel.
- Oui, c'était sympa de se retrouver.
- Le label m'a demandé de tes nouvelles... ils veulent te rencontrer.
Je reste silencieux.
- Kaze... ils ont été patients... je te conseille de les rencontrer.
- OK, lâché-je entre mes dents.
- Je peux organiser ton voyage avant la fin du mois. J'annoncerai ton retour aux médias, une fois que tu seras rentré à Miami.
- Ecoute, laisse-moi encore quelques jours et je te rappelle pour qu'on fixe une date.
- Pas de souci. Et ne t'inquiète pas... je tiendrai les journalistes à distance, ajoute-t-il, et si la pression devient trop forte, tu sais que tu peux compter sur moi.
- Oui... je sais. Merci.
- Je suis content de te revoir, Kaze.
Il y a une pause.
- Moi aussi, Steve, répond-je finalement.
Je raccroche le cœur lourd.