Sims Love Stories
Nikita
Alex referme la porte de son bureau à clé, nous sommes seuls. Je n'arrive pas à croire que j'ai osé faire ça...
Pourtant, je suis bel et bien là et ses yeux sont plongés dans les miens.
-« Je vais commencer si tu veux bien. » me dit-il.
J'opine de la tête et le laisse me parler de sa voix rauque que j'aime tant.
-« Je comprends pas ce qui m'arrive depuis deux semaines. Mon esprit revient sans cesse vers toi et je me suis rendu compte que tu es entrée dans ma vie depuis plus longtemps encore. »
-« C'est lié au fait que tu m'as vue complètement nue... » soufflé-je en rougissant.
-« Je ne dis pas que ça ne m'a pas fait changer la vision que j'avais de toi, j'avoue. »
-« Et ma transformation a certainement compté aussi. »
-« Ca m'a influencé aussi, je reconnais. »
-« Voilà, c'est aussi simple... »
-« Non, je ne crois pas. Ricci m'a rappelé que chaque fois que je revenais de LA, je parlais de toi, ce que je ne fais jamais de nos autres voisins. »
-« Ah ? »
-« Oui, je t'assure ! J'ai dû évoquer une fois ou deux le fait que notre voisine est une cougar, mais mes
conversations revenaient toujours sur ma voisine la gothique. »
-« Ta quoi ? » questionné-je abasourdie.
-« Oui... je t'ai même donné un surnom. »
-« Je ressemble à une gothique à tes yeux ? »
-« Plus vraiment maintenant... Et toi ? »
-« Quoi moi ? »
-« Tu m'as trouvé un surnom ? »
-« Euh... A vrai dire plusieurs, mais je crois pas que ça t'intéresse ! »
Il fronce ses sourcils, c'est pas évident de lui dire que je le surnomme monsieur "nique tout", "bon coup" ou "arrogance". Je choisis donc celui qui lui déplaira le moins.
-« Monsieur Bon Coup ! »
-« C'est plutôt flatteur. »
-« Ben, disons qu'à la façon dont hurlaient tes nanas, j'étais bien obligée de me dire que c'était pas pour ton niveau intellectuel. »
-« Ah, OK. »
-« Oui, et je t'assure que je sais pas quoi faire, ce soir j'ai un peu trop bu. J'arrive pas à croire que j'ai agi comme une de tes conquêtes... »
-« Niki, je te jure que je ne te considère pas comme une de mes conquêtes, avec toi j'ai envie d'autre chose. Je ne peux pas t'en dire plus à ce stade, c'est carrément nouveau pour moi. Mais sache que je n'ai pas envie de jouer avec toi, j'ai besoin d'être honnête et clair sur ce qui nous attend. »
-« Et si, en fin de compte, tu te rends compte que tu n'éprouves qu'un désir charnel et rien de plus, je ne sais pas si de mon côté je pourrais accepter de n'être qu'une fille de plus sur ta liste... »
-« Niki... »
-« Non, laisse-moi terminer. C'est clair qu'on a pas la même vision du mot relation, même de nos vies, mais j'essaie de comprendre et d'accepter que tu m'attires. Je sais que ça peut paraître absurde ou même complètement fou surtout en si peu de temps. J'ai un peu peur de ce que je ressens... »
Il me regarde sans rien dire. L'homme empli d'arrogance que je connais est devenu en l'espace de quelques secondes une personne vulnérable.
-« Je n'attends pas la perfection, je ne te demande rien d'autre que de me laisser une chance de te prouver ce que je ressens pour toi. Je te laisserai le temps d'accepter une nouvelle vision de ce que je suis si tu m'accordes ta confiance. » dit-il.
-« Et si en fin de compte, tu ne ressentais rien pour moi ? Si ce n'était qu'une illusion due au fait que je te résiste ? » demandé-je penaude.
-« Ne rien ressentir pour toi ? Je pense à toi tout le temps, je te fais des trucs en rêve que tu n'oserais même pas imaginer. Tu crois que tu ne comptes pas pour moi ? Explique-moi alors pour quelles raisons où que j'aille, avec qui que je sois, quoi que je dise, tout me ramène à toi ? Explique-moi pourquoi je deviens fou, dès qu'un autre homme pose les yeux sur toi ? Explique-moi pourquoi j'attrape une fièvre capable de faire exploser un volcan dès que je t'aperçois ? Tout ce que je souhaite alors c'est t'embrasser, te caresser jusqu'à te faire oublier tout ce qui nous entoure afin que tu ne voies que moi. »
Alexey
Elle me regarde intensément comme pour essayer de lire dans mes pensées, s'approche d'un pas jusqu'à ce que sa poitrine se colle à mon torse et pose ses lèvres sur les miennes. J'ai beaucoup de mal à croire ce qui se passe.
Elle m'embrasse avec désir et tendresse, je n'ose pas bouger de peur qu'elle s'arrête, mais elle
continue et mordille ma lèvre, j'ouvre instinctivement la bouche et elle y glisse sa langue pour venir goûter la mienne. Je suis conscient que c'est elle qui a le contrôle de la situation.
Encore une nouveauté, c'est bien la première fois que ce n'est pas moi qui mène la danse... mais très
franchement, ai-je eu à un moment le pouvoir avec Nikita ?
Son soupir de satisfaction est pour moi un feu vert, je peux à mon tour lui montrer la force de mon désir, je glisse mes mains sur ses hanches. Elle me laisse l'attirer contre mon érection et je continue de l'embrasser avec passion. Ce baiser est le plus langoureux que j'ai reçu ou même que j'ai donné jusqu'à présent.
Elle s'écarte de moi, son regard est brûlant de désir. Le mien doit être aussi ardent.
Elle caresse du bout de ses doigts ma nuque puis laisse sa main se déplacer sur mon bras. Mes mains
descendent sur ses fesses puis remontent lentement sur ses reins où je peux enfin toucher sa peau.
Elle passe ses mains sous mon tee-shirt et effleure mes pectoraux. Là, c'est moi qui ne peux refréner
un soupir satisfait. Je ferme les yeux, laissant monter le désir qui déferle en moi sans plus penser à autre chose.
Sa bouche embrasse ma mâchoire et emprunte le chemin de mon cou qu'elle mordille. Cette fois c'est certain, je suis foutu. Je lève mon visage pour profiter de ses tendres baisers, je suis au paradis et en enfer en même temps. Elle m'apprivoise de ses mains et je me grise des mouvements de ses doigts. Je suis emporté et troublé par le désir que je ressens, elle dispose de mon corps et j'aime la manière dont elle le sculpte.
Je suis la courbe de sa colonne, remontant son top au dessus de sa poitrine, elle ne porte aucun soutient-gorge et mes mains sont attirés par l'appel de ses seins. Je dessine de mes pouces ses courbes en remontant doucement vers ses tétons.
N'y tenant plus, je finis de lui enlever son haut et l'admire sans aucune pudeur. Mes bras soulèvent ses fesses pour la plaquer contre le mur.
Emprisonné entre ses cuisses, je me sens prêt à l'emmener dans une volupté sans limites. J'abaisse mon visage vers sa poitrine et je l'embrasse tendrement entre ses seins. De ma langue, je joue le chaud et le froid, j'éprouve un plaisir indescriptible quand ma dernière caresse lui arrache un gémissement.
Je sens mon tee-shirt remonter sur mon torse et ses ongles s'enfoncer dans ma chair.
-« Aide-moi, s'il te plaît... » murmure-t-elle d'une voix chargée de désir.
Je retire mon tee-shirt et le laisse tomber au sol. Je sais que l'endroit où on se trouve n'est pas propice aux effusions telles que je les imagine, mais je suis sous son emprise.
Tout en prenant entre mes paumes son visage, je l'embrasse avec une férocité décuplée. Je la soulève une nouvelle fois et la pose sur le bureau. Nous ne sommes que désir et fièvre, ma bouche reprend
possession de la sienne.
Ses ongles continuent de me griffer le dos. Ma queue est prête à faire exploser la braguette de mon jean. Ma langue trace un chemin de son cou jusqu'à sa poitrine pendant que ma main descend à la taille de son pantalon que j'ouvre avec dextérité. Elle s'allonge, se retenant de ses coudes, me laissant lui enlever son jean. Vêtue désormais uniquement de sa petite culotte, les jambes légèrement écartées, je pose ma paume sur le triangle recouvrant l'endroit de ma convoitise. J'écarte l'élastique et y glisse le bout de mes doigts.
-« Je veux te toucher moi aussi... » me murmure-t-elle en reprenant une position assise.
Tremblante, elle déboutonne mon pantalon qui tombe sur le sol. Elle faufile une main sous mon boxer et prend au creux de sa main mon membre tendu et satisfait de sa caresse audacieuse. Je ne suis qu'électricité dans une tempête d'éclairs, essayant vainement d'affronter les courants qui se propagent dans tout mon corps.
Mes lèvres reprennent les siennes et je remplace mon majeur par mon pouce tout en introduisant mon index en elle. Elle se contracte sous le plaisir ressenti et enserre ma queue dans un va-et-vient qui me fait complètement perdre la tête.
Mes mouvements sont plus rapides, elle se cambre et jouit sous mes doigts pendant que je ne me contrôle plus, me laissant moi aussi emporter dans la jouissance entre ses mains.
Elle passe ses bras autour de ma nuque et j'enserre sa taille de mes mains, nos deux bustes se collent l'un contre l'autre dans un sensuel peau à peau, nous nous embrassons doucement, nous remerciant mutuellement de l'orgasme que nous venons de partager.
Nikita
-« Wahou, c'était... » soufflé-je.
-« Et attends de voir ce que tu vas ressentir lorsque je t'emmènerai dans un lit ! » déclare-t-il avec une arrogance infernale.
Je m'esclaffe, il remet son jean et me montre la porte des toilettes où je peux me laver les mains.
Je le rejoins ensuite dans le bureau. Il est assis sur le canapé, je m'avance vers lui et me place entre ses jambes.
Il remonte ses mains le long de mes cuisses et plonge son regard dans le mien.
-« Tu es arrivé à me faire me sentir séduisante, et je peux t'assurer que tu es le premier. Pourtant, je me pose toujours certaines questions nous concernant... » dis-je.
-« Pas sur le désir j'espère ? Car pour moi, ce qui vient de se passer m'a ôté tous les doutes quant à notre attirance. »
-« Idiot... Je parle de notre relation. » dis-je en souriant.
Il me fait basculer sur le canapé me collant contre lui.
-« Je ne te promets pas le mariage, ni de devenir le père de tes futurs enfants, mais il se passe un truc entre nous et je veux vraiment voir de quoi il s'agit. » me dit-il sérieux.
-« Je me doute bien que tu ne vas pas me demander en mariage ! » réponds-je.
-« Ah ? » questionne-t-il sur le ton de la plaisanterie.
-« Tu fais exprès de me chercher ? »
-« J'adore te voir me remettre en place. »
-« Je dois avouer que j'aime beaucoup te contredire ! »
Il arque les sourcils avec son sourire canaille qui me fait craquer.
Sa main caresse mon sein, le désir brut qui émane de lui me fait tressaillir. Nous plongeons nos yeux dans l'abîme de nos pensées perverses.
-« J'ai envie de toi... » me souffle-t-il de sa voix rocailleuse.
La passion et le désir sont les pulsions les plus dangereuses et celles dont je me méfie le plus.
Est-ce son parfum boisé et poivré qui m'entête ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que je suis prête à me donner à lui, ici même dans ce bureau. Je le veux avec une telle force que mes dernières réticences fondent comme neige au soleil lorsqu'il se penche sur moi pour capturer mes lèvres.
-« Tu me rends folle... »
-« Idem, tu me rends dingue. »
Des coups résonnent à la porte, me faisant sursauter.
-« Mes amis, je ne souhaite pas savoir pour quelles raisons vous êtes enfermés dans le bureau depuis tout ce temps, mais Barbara voudrait rentrer. Keiji lui a proposé de la ramener, mais elle a refusé. Je voulais simplement savoir si, comme elle le suggère, il vaut mieux qu'elle appelle un taxi ? » interroge la voix de Ricci.
J'écarquille les yeux. Comment ai-je pu oublier Barbara ? La pauvre est restée seule et surtout que va-t-elle penser de moi ?
-« On arrive ! » déclare Alex.
Je mords ma lèvre, contrite. Il soupire.
-« Je vais tuer mes amis, je pense qu'ils ont décidé de casser les moments les plus importants pour moi. » ajoute-t-il.
-« Merde, où sont mes fringues ? »
Je me relève et ramasse mon haut que je remets hâtivement et mon pantalon que j'enfile tout aussi rapidement ainsi que ma première boots.
-« D'accord ma belle, mais je pense que tu me laisses dans un état que même ma main ne pourra pas
combler. »
-« Sois sérieux, s'il te plaît ! »
-« Je suis très sérieux ! »
-« Barbara est une parente d'élève du lycée où je travaille. Que va-t-elle penser de moi ? Je m'occupe de ses enfants aussi. Et merde ! » gémis-je en me redressant après avoir mis ma deuxième chaussure.
-« Elle pensera que tu as pris du bon temps dans les bras d'un bel homme auquel il est difficile de
résister ! » me nargue-t-il en souriant d'un air suffisant et se rhabillant lui aussi.
Je lui lance un regard ironique tout en remettant de l'ordre dans ma chevelure, mais le miroir me renvoie l'image de quelqu'un qui vient de s'envoyer en l'air. Alex doit lire dans mes pensées et passe ses bras autour de ma taille avant de me déclarer, d'une voix chaude, qui me fait frissonner :
-« Tu as des étoiles plein les yeux. Tout comme moi. Il sera difficile de faire croire que nous avons fait autre chose que de nous donner du plaisir. J'ai adoré ce moment avec toi, Niki, et je crève d'envie de te découvrir entièrement. » me souffle-t-il en me prenant dans ses bras.
Il m'embrasse puis ouvre la porte. Tandis que nous retournons en bas pour rejoindre nos amis, je me demande ce que cet homme m'a fait pour que je devienne en l'espace de quelques jours une tout autre femme...