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Chapitre 20

Lexie

Le week-end suivant, je débarque à Miami avec une impatience grandissante. Comme prévu, une voiture privé m'attend à la sortie de l'aéroport. On roule pendant au moins trois quart d'heure avant d'arriver devant une superbe villa protégée par un grand mur.
 

J'ai à peine le temps de bouger un petit doigt que la portière s'ouvre brusquement, et des yeux bleus se plantent dans les miens. Mon cœur explose littéralement de bonheur.
Kaze me regarde une fraction de seconde, une lueur brûlante dans ses prunelles mêlée à une joie extrême, avant de se jeter tout simplement sur moi. Ses lèvres s'écrasent sur les miennes et on se roule une pelle comme des fous. Je plonge mes doigts dans ses cheveux et les agrippe, ma bouche aussi affamée que la sienne.

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- Oh bordel, gronde-t-il contre ma bouche, putain...
 

Kaze me prend par la main pour m'entraîner sans sommation vers sa demeure.
Dans le hall, ma rock star me soulève tout à coup avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, mes bras s'enroulent autour de son cou. D'un pas pressé, il grimpe rapidement à l'étage.

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Il se dirige vers sa chambre où il me pose à terre.
Mes pieds à peine sur le sol, on se jette l'un sur l'autre, nous arrachant mutuellement nos vêtements entre des baisers très chaotiques.

Tous deux nus, il me pousse soudain en arrière et j'atterris sur son lit, les jambes écartées. Il s'élance sur moi pour m'embrasser, son torse musclé et lisse s'écrasant sur mes seins.
 

- J'en ai rêvé des nuits entières, me souffle-t-il entre deux baisers fiévreux.
 

Les minutes suivantes, il me fait l'amour comme si sa vie en dépendait, avec passion, fougue et impatience. Nos halètements et gémissements emplissent la chambre qui ressemble à un sauna. Ce n'est ni doux ni romantique, mais tellement bon !

 

Plus tard, blottie contre Kaze, je ferme les yeux comblée. Son index monte et descend le long de mon bras, tandis que son autre main me caresse les fesses.
On reste un long moment ainsi à savourer cet instant, serrée l'un contre l'autre.

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Quand on décide finalement de se lever, j'enfile un top et un short en jean. Vêtu simplement d'un boxer, Kaze est assis sur son lit et me mate avec une lueur qui me donne chaud, tous ses muscles et superbes tatouages exposés comme une œuvre d'art.
 

- Tu as un cul d'enfer dans ce petit short.
 

Sa voix enrouée provoque un tas de trucs en moi.
Je souris et sens une chaleur naître dans le bas de mon ventre. Je m'avance vers lui. Il écarte ses genoux pour que je puisse me faufiler entre ses cuisses, ses mains se collant sur mes fesses. Mes bras glissent autour de sa nuque. Il plaque ses lèvres contre les miennes et y glisse sa langue qui s'enroule autour de la mienne dans un baiser lent et sensuel.

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Plus tard, Kaze m'entraîne dans la cuisine où il nous sert deux belles coupes de glace avec sauce chocolat chantilly. On s'installe sur les chaises longues en bordure de la piscine. L'heure suivante, ce sont ses yeux qui me caressent sans qu'il ne me touche une seule fois. Ses regards sont aussi excitants que ses mains et sa bouche sur mon corps.
 

Puis, il me fait visiter sa villa, ses prunelles brûlantes semblables à des lasers suivant mes moindres gestes.
La visite terminée, on regagne la terrasse. En février, les températures à Miami peuvent atteindre plus de 25 degrés, et Kaze me propose de nous baigner avant de m'entraîner sous la douche dans la salle de bains attenante à sa chambre. Une douche qui tourne vite en une longue séance de baisers, caresses et j'en passe.

 

Une fois séchée, je met une petite robe à bretelles pour la soirée. De son côté, Kaze enfile un jean et une chemise. Il se tourne vers moi et son regard me scanne de haut en bas avec envie :
- Viens, on va dîner avant que je ne te jette de nouveau sur mon lit.

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Main dans la main, on se rend dans la cuisine. Comme un couple de longue date, on met au four les plats prévus pour notre repas, un traiteur a livré ce qu'il faut pour tenir les trois jours. On discute de tout et de rien dans une ambiance très complice.
Kaze nous sert un apéritif, un vin blanc qu'on sirote dans le salon. Je m'aperçois avec émotion que ma rock star a carrément prévu un dîner aux chandelles très romantique sur la terrasse. Il insiste pour que je finisse mon verre pendant qu'il s'occupe de mettre les assiettes et les couverts.

 

Une fois installés à table, on commence à déguster nos plats délicieux.
- Comment va Zelda ? questionné-je entre deux bouchées.
- Ça va. Dave est parti chez elle ce week-end.
- Je suis tombée sur des photos dans la presse... on a parlé de leur réconciliation.
- Oui, heureusement ça s'est vite calmé. Même si Zelda a l'habitude de tout ça, Dave était plutôt soulagé que les journalistes n'en aient pas fait des tonnes. Bien sûr, les magazines ont ressorti d'anciennes photos d'eux à l'époque du lycée, ajoute Kade avec un petit rire. Ça fou Dave en rogne quand il voit la tronche qu'il a sur certaines !

 

Je m'esclaffe :
- Il se sont connus très jeunes ?

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- Ils avaient seize ans. La prochaine fois que tu reviendras, je les inviterai. Ce week-end, je te voulais pour moi tout seul.
- Et Cole, il n'a pas de petite amie ? demandé-je après avoir bu une gorgée de vin.
- Non, il n'a pas de petite amie... Il est bisexuel.
- Oh... je ne savais pas... Il ne veut pas que ça se sache ?
- Nope.
- De nos jours, les gens sont plus ouverts... À moins que ce ne soit le label qui l'en empêche.
- Le label ne tient pas à ce que la presse l'apprenne, confirme Kaze. Mais Cole n'en a rien à foutre du label, il a toujours fait ce qu'il voulait. Ce ne sont pas eux qui vont le tenir en laisse. En vérité, il veut tout simplement protéger cette partie de sa vie. C'est son choix.
- Je comprends ce choix. Tu peux me faire confiance, Kaze. Jamais je n'irai répéter ce que tu viens de me dire. Même pas à Nina, ma meilleure amie.
- Je sais, Lexie.
- Alors, il a un petit copain ? demandé-je d'un air taquin.
- Non, rigole Kaze avant de continuer d'un ton plus sérieux. Il y avait un mec à L.A qui semblait l'intéresser. Mais à ce que j'ai compris, il a merdé avec ce gars quand il a essayé de le revoir après la mort de Riely... Ça n'a pas été facile pour lui non plus.

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- Peut-être que ça pourra s'arranger entre eux ?
- Je ne sais pas si Cole en a vraiment envie. Il peut être très secret sur ce sujet. Mais c'est bien la première fois qu'il remettait le couvert avec un mec.
- Je vois..
- Alors, parle-moi du dernier bouquin que tu as lu, celui dont tu m'as rebattu les oreilles ! jette-t-il tout à coup.

 

Je lui raconte la première scène entre l'héroïne et le héros.
La soirée s'écoule merveilleusement bien. On débarrasse la table après le dessert et je me retrouve bien vite dans le lit de Kaze, les hormones en ébullition. Il me fait deux fois l'amour avant que je ne sombre entre ses bras dans un profond sommeil, un sourire aux lèvres.

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