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Chapitre 21

Kaze

Le lendemain matin, j'ouvre peu à peu les paupières et sens un petit corps chaud et sexy collé contre moi. Je me tourne avec précaution vers Lexie en veillant à ne pas la réveiller. Plongée dans un sommeil paisible, elle s'étire légèrement.
Je m'attarde sur son beau visage. Du pouce, je caresse lentement sa lèvre inférieure, avant de le glisser le long de sa mâchoire, puis sur sa joue.
Je bois du regard ses traits détendus, alors qu'elle ne bouge pas d'un centimètre.

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Visiblement, je l'ai épuisée la veille.
Cette pensée m'arrache un sourire doublé d'une fierté typiquement masculine. Je la contemple encore, une douce chaleur se diffusant dans ma poitrine. Je reste immobile, à savourer cette sensation qui agit sur moi comme le meilleure des remèdes.

 

Puis, je me lève, enfile un short de bain et quitte la chambre sans bruit. Une fois dans la cuisine, je mets en route un café avant de me servir un jus d'orange que j'avale adossé à l'îlot. Mon verre vide, je le rince rapidement et me dirige vers la piscine chauffée où je fais un plongeon direct. Je commence à fendre l'eau dans un clapotis énergique. Un rituel régulier depuis mon retour à Miami.

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Quand j'ai terminé mes longueurs, les muscles un peu douloureux, je sors de la piscine, et mon attention est attirée par une silhouette assise sur un transat, les jambes allongées.
 

- Hey, dis-je avec un sourire.
- Hey... sourit-elle.

 

Je m'approche de Lexie et me penche vers ses lèvres pour y poser un doux baiser.
- Tu as bien dormi ?
- Comme une marmotte.
- Tu as déjeuné ? demandé-je.

 

Elle secoue la tête, les yeux pétillants.
- Non, un beau mâle a retenu toute mon attention dès que je suis arrivée dans le salon.
- Viens, on va déjeuner.

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Dans la cuisine, je prépare des œufs brouillés. Lexie se fait des toasts après avoir englouti une salade de fruits.
Le petit déjeuner avalé, je débarrasse lentement à ses côtés, nos corps se frôlant dans une tension sexuelle à couper au couteau.

 

Une fois le lave-vaisselle enclanché, je la soulève et la pose sur la table de la cuisine. Ma bouche fond sur la sienne dans un baiser affamé et ses jambes s'enroulent autour de ma taille. Elle colle son corps un peu plus contre le mien et enfonce ses ongles dans mon dos sans cesser de m'embrasser.

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Evidemment, la journée s'écoule bien trop vite.
Plus tard, Lexie blottie contre moi, on regarde un film.
On parle, on rigole, et on se roule un tas de pelles, les mains baladeuses, sans que ça aille plus loin.

 

La nuit, je la reprends plusieurs fois, insatiable, conscient que c'est notre dernière nuit avant quelques temps.

Le lendemain matin, le chauffeur vient la chercher. J'ai un mal de chien à la lâcher devant le véhicule et remarque ses cils humides. Je prends en coupe sa mâchoire, mes yeux plongeant dans les siens.
 

- Je viendrai à L.A. OK ?
 

Elle hoche la tête.
Putain... les minutes vont ressembler à des siècles !

 

- D'accord, renifle-t-elle.
- Je relouerai la même villa.

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Je l'embrasse une dernière fois, puis elle grimpe dans la voiture. 
Le véhicule s'éloigne et, une boule dans la gorge, je passe une main sur mon visage, un grand vide se creuse déjà dans ma poitrine.

Je fais volte-face et me rend dans la salle de gym où je soulève des poids jusqu'à l'épuisement.

 

Les semaines passent. Je revois Lexie à L.A et de nouveau à Miami, en prenant une tonne de précautions au niveau de mes déplacements et des siens.

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